Après avoir perdu plus de – 1,4% contre le billet vert en un mois, la devise unique commence la semaine en cotant 1,2129 $ (- 0,07%).

L’euro reste sous pression alors que les campagnes de vaccination patinent, Astrazeneca et Pfizer annonçant des volumes de livraison moins importants qu’annoncés. Par ailleurs, la situation politique en Italie, suspendue à l’espoir de voir un gouvernement se former rapidement, pèse sur la monnaie unique.

Parmi les facteurs de soutien, on peut citer l’annonce de la BCE indiquant qu’une baisse de son taux de dépôt est improbable, ce qui a un effet relutif pour l’euro.

Cette semaine, les cambistes garderont un œil sur les statistiques européennes publiées en milieu de semaine, dont l’estimation de l’inflation de janvier et les prix à la production industrielle (décembre). Même si aucune décision de politique monétaire n’est attendue. La fin du conseil des gouverneurs de la BCE sera également à suivre (jeudi).

Le CHF recule légèrement contre l’euro sur 7 jours (-0,24%).

Le dollar se stabilise face à un panier de devises internationales après l’annonce d’une croissance moins bonne qu’escomptée au T4 2020 (4% contre 4,4% anticipé).

Selon la banque des Règlements Internationaux 44% des banques centrales sont en situation d’insécurité juridique si elles lancent des monnaies numériques. D’après certains observateurs, ces monnaies étatiques sont pourtant adaptées aux plans de relance. Elles pourraient sonner le glas du Bitcoin si elles voient le jour, les Etats étant plus enclins à défendre un euro ou un dollar numérique qu’une monnaie privée.

La banque centrale d’Angleterre rendra sa décision de politique monétaire dans le courant de la semaine. Les progrès de la campagne de vaccination font espérer une reprise économique malgré la crise sanitaire, ce qui dynamise la livre.

Ce lundi matin, un sterling vaut 1,13 euro ( + 0,26%).