La dette souveraine de la France n’ayant pas été dégradée par S&P, l’euro démarre la semaine à 1,0728 $.

Malgré le passage de plusieurs indicateurs économiques à l’orange, la devise unique a rebondi après la publication, vendredi, dernier des dernières données sur l’emploi américain. Certains cambistes estiment qu’une baisse est vraisemblable à court terme, car si l’inflation régresse, la consommation recule et la croissance stagne dans la zone euro.

Mercredi, la publication des perspectives économiques de l’OCDE pour la zone euro constituera, l’un des points forts de la semaine.

Même si la consensus de marché estime que la Fed ne bougera pas ses taux directeurs lors de sa réunion de la mi-juin, le billet vert a repris de l’altitude après la publication sur des gains d’emplois aux Etats-Unis supérieurs aux attentes.

La livre turque recule après de la réélection de RT Erdogan, les cambistes supputant que le président turc maintienne sa politique de taux d’intérêt réduit malgré un contexte d’inflation galopante. Sur une semaine, l’euro progresse de plus de 4% contre la devise d’Ankara.

Le sterling progresse contre le dollar et l’euro (+ 0,60%/7 jours) après la conclusion d’un accord sur la dette US privant le billet vert d’une partie de devise refuge puisque l’hypothèse d’une crise monétaire mondiale est écartée. Par ailleurs, les marchés monétaires parient sur une nouvelle hausse des taux britanniques pour contrer la forte inflation insulaire.

Le mois de juin débute mal pour les cryptomonnaies après l’embellie constatée en mai. Le Bitcoin ne parvient pas à tutoyer le niveau des 30.000 dollars. Ce lundi matin, il vaut environ 27.000 dollars.