– Les ¾ de l’or de surface déjà extraits.

– Artemis gold Inc modifie ses conseils d’investissement.

– Cours : le commentaire du LMBA.

Même cause, même effet. La position conciliante de la Fed qui pourrait baisser ses taux de 75 points de base en 2024 dans le cadre d’une stratégie visant à soutenir la croissance plutôt qu’à lutter contre l’inflation, soutient le cours de l’or et fait baisser les rendements américains.

Selon Ruth Crowell, présidente-directrice générale de LMBA, la récente hausse des prix du métal jaune démontre le rôle de l’or en tant que « réserve de valeur » dès lors que les turbulences économiques et géopolitique s’accentuent.

Ce lundi 1er janvier matin , l’once de métal jaune vaut 2063 et celle d’argent 23,80 euros.

Les prix en hausse, mais jusqu’à quand ? Artemis gold Inc, une société de développement aurifère basée au Canada vient de remplacer sa préconisation « Acheter » du métal précieux par « Conserver ». D’après elle, les prix restent robustes après une pause de taux, mais aucun potentiel de hausse « significatif » n’est vu à partir des niveaux actuels.

Toutefois, ajoutent ses analystes, la récession économique, à venir augmentera probablement le biais vers l’or en tant qu’actif refuge.

Par ailleurs, certains investisseurs font valoir que la proximité des élections américaines, et la bataille autour de la candidature de D. Trump, pourraient susciter des tensions.

Durant ces deux derniers siècles, plus des trois quarts de « l’or de surface » (86%) disponibles ont été extraits, indique l’indicateur FXSSI, une société fournissant des outils de trading aux professionnels. En 2022, le monde a produit 3 100 tonnes d’or. Le premier producteur est la Chine (330 tonnes), suivi de la Russie (320 t).

L’Inde vient d’autoriser ses banques à importer de l’or en quantités spécifiées des Émirats arabes unis (EAU) à un taux réduit dans le cadre de l’accord de libre-échange (ALE) existant entre les deux pays