Bien que le PIB de la zone euro soit resté figé à la fin de 2023 (+ 0,4% sur un an), la devise communautaire profite du recul du billet vert.

Ce lundi matin vers 9 heures, un euro vaut 1,0940 dollar, en hausse de 0,8% sur une semaine, mais en repli de 0,90% depuis le début 2024.

Selon l’économiste Marc Touati, président du cabinet ACDEFI la zone euro est entrée dans une crise existentielle qui pourrait bien lui être fatale. Dans une chronique publiée par le magazine Capital, sauf harmonisation des conditions fiscales et réglementaires, un budget fédéral efficace et moins de rigidités structurelles, la zone euro aura « certainement disparu d’ici la fin 2025 », pronostique-t-il.

Plombé par un rapport sur l’emploi américain (taux à 3,9% en février contre 3,7% en janvier) renforçant les spéculations sur une baisse des taux  en juin, le dollar recule contre la plupart des monnaies de réserve.

Le yen a repris du poil de la bête, porté la probabilité de voir les taux japonais remonter en mars. Il progresse notamment de 1,5% contre l’euro sur une semaine.

La livre sterling progresse  aussi contre l’euro. L’activé dans le secteur privé britannique a enregistré en février son meilleur mois depuis le printemps dernier, ce qui pourrait indiquer que l’économie est sortie de la récession entérinée à la fin 2023.

Après avoir affiché un record vers 70.160 dollars, le bitcoin a finalement reculé un peu, repassant sous le niveau symbolique des 70.000 dollars.

Il y a une semaine, JPMorgan annonçait que la plus emblématique des cryptomonnaies pourrait connaitre une chute vertigineuse la ramenant vers 42.000 dollars.