L’once d’or cotait 1385 dollars ce vendredi matin vers 7 H 30 sur le marché au comptant, en recul de -1,5% sur une semaine et de – 0,65% sur un mois même si le gain cumulé depuis le début de l’année reste important puisqu’il est de + 26,3%.

La correction qui s’est amorcée il y a quelques jours se poursuit bien qu’il soit trop tôt pour savoir si la petite embellie constatée sur le marché de l’emploi US est de nature à redonner durablement le moral aux investisseurs et à les incliner vers des placements plus risqués que le métal jaune.

Sur le marché de l’or physique, c’est aussi la consolidation. Le lingot de 1kg est revenu sous la barre des 34.000 euros à Paris (cours du 09/12/2010) avec une prime de + 0,8% et il vaut 33 729 euros à Londres. Le lingotin de 50g s’échange à 1720 euros et celui de 100g à 3460 euros. Leurs primes respectives sont de + 2% et + 2,6%.

Le marché des pièces d’or fait montre de résistance. Ainsi, le napoléon reste cramponné au-delà des 200 euros en cotant à 209 euros avec une surcote de + 7,2% alors que la demi-pièce de 10 Francs trouve preneur à 109 euros avec une prime de + 12,2%. Presque tous les pièces affichent des primes positives à deux exceptions près : le 50 Pesos (- 0,3%/ 1261 euros) et le Souverain Elizabeth (-0,3%/246 euros).

Coté tendance, l’encours du SPDR Gold Shares, censé refléter l’appétit des investisseurs pour l’or sur le moyen terme, se monte à 1295 tonnes, soit environ 3 tonnes de moins que le niveau touché début décembre. Certains analystes estiment que l’effritement de l’or sera passager car les facteurs négatifs pesant sur l’économie sont trop nombreux pour s’évacuer rapidement. Selon eux, un nouveau rebond est envisageable d’ici à la fin de l’année.