Valeur refuge par excellence, l’or continue à pâtir de l’amélioration de la conjoncture et du regain d’optimisme sur la crise de la dette européenne. Jeudi soir, vers 20 H 30, l’once cotait 1345 dollars.

Depuis le début de l’année, les pertes se creusent avec un recul de – 5,3% et elles atteignent – 2,10% en une semaine.

Sur le marché de l’or physique (cours du 20/01/2011), le lingot de 1kg se négocie à moins de 33.000 euros à Paris (32.900 €) comme à Londres (32 239 €). Les primes des lingotins s’étagent de + 4,2% à + 4,5%. Le modèle de 500g vaut 16 790 euros à Paris et celui de 50 g, 1685 euros.

Le Napoléon revient sous la barre des 200 euros à 199 € et affiche une prime de + 6,3%. La pièce de 10 F est stabilisée à 100 euros tout rond avec une surcote de + 6,8%. La seule pièce avec une prime négative est le 10 Florins (-0,1%) qui cote 195 euros. La prime de la pièce de 20 dollars retombe à + 19,6% après s’être maintenue au dessus de + 25% durant plusieurs séances.

Quant au marché de l’or papier, on relèvera que l’encours de l’ETF SPDR Gold Shares se situe autour de 1.251 tonnes, en baisse d’une trentaine de tonnes depuis la fin 2010, ce qui pronostique mal de l’appétit à long terme des investisseurs pour le métal précieux.