Après avoir abandonné – 3,3% contre le billet vert en 2011, la devise européenne démarre 2012 en petite forme, à 1,2944, en recul de – 0,60% sur une semaine.

C’est un peu mieux que les 1,2922 $ touchés le 1er janvier mais la route s’annonce difficile pour un euro fragilisé par la crise budgétaire du vieux continent et des perspectives économiques médiocres. Jeudi dernier, la devise unique a même chu à 1,2858 dollar, un niveau inédit depuis septembre 2010.

Dans ce contexte, la monnaie unique attaque le premier jour boursier de l’année en légère hausse contre la livre britannique à 0,8350 et contre le yen japonais à 99,6378. En fin de semaine dernière, l’euro a glissé à 99,53 yens, son niveau le plus bas depuis le 19 décembre 2000. Certains opérateurs estiment que la hausse de la devise nippone pourrait se poursuivre, une intervention de la banque centrale japonaise paraissant peu probable. Fin décembre, Washington a indiqué que les interventions pour faire baisser le cours du yen ne lui paraissaient plus légitimes.

La monnaie européenne s’effrite en revanche face au franc suisse (CHF) à 1,2153 et au dollar canadien à 1,3195.

De son coté, la livre britannique perd un peu de terrain contre le dollar US à 1,5500 et à 1,4553 contre le franc suisse.

Le dollar remonte un peu contre le yen à 76,9765 après avoir fini l’année 2011 à 76,98 yens. En Asie, le dollar cote 6,3125 contre le yuan chinois. Le 27 décembre dernier, Le département du Trésor dans son rapport semestriel sur les taux de changes a estimé que le yuan restait « considérablement sous-évalué » malgré son appréciation des derniers mois. La partie de bras de fer entre les 2 pays se poursuivra de plus belle en 2012, sur fond de tensions électorales aux Etats-Unis.