A 1,1245 ce lundi matin, la devise européenne paie le contrecoup d’une contraction de l’activité manufacturière dans la zone euro pour le second mois consécutif. L’indice IHS Markit (secteurs manufacturier et des services) s’est fixé à 51,3 en avril, un niveau inférieur aux attentes des économistes, essentiellement du fait de la torpeur économique allemande. Berlin  vient de réviser (à la baisse) sa prévision de croissance à 0,5% en 2019. Les marchés misent désormais sur de nouvelles mesures de soutien de la BCE.

Mercredi, on guettera le Bulletin mensuel de la banque centrale européenne.

La contrevaleur d’un euro est notamment de 125 yens, 0,86 GBP, 1,14 CHF, 1,50 CAD, 7,53 CNY et 71 RUB.

Si l’euro retourne vers le seuil des 1,12 dollar, le billet vert profite du bond des ventes de détail (+ 1,6%) enregistré au mois de mars. Ce chiffre laisse à penser que l’économie américaine se maintient en haut de cycle. A terme, le principal facteur d’affaiblissement du dollar relève d’une baisse des taux directeurs de la FED, réclamée par D. Trump.

Jeudi, on surveillera les chiffres du chômage aux Etats-Unis pour la semaine du 20 avril, les commandes de biens durables (mars), puis la croissance du PIB au 1 er trimestre 2019, attendue en fin de semaine.

Porté par l’augmentation du PIB chinois au T1 2019 ( + 6,4% contre 6,3% attendus), le yuan regagne du terrain contre le dollar avec un sommet inégalé depuis quatre semaines.

Même si le serpent de mer du Brexit a toujours de beaux jours devant lui, la livre anglaise a récupéré une partie du terrain perdu au plus fort de la crise. La parité avec l’euro est négative de 1% sur un mois, mais le sterling a repris 0,20% sur une semaine et progresse de près de 4% depuis le début de l’année.

Ce lundi matin une livre vaut 1,15 euro.