L’euro a repris du poil de la bête la semaine dernière et démarre la nouvelle en cotant 1,1895 face au dollar (- 0,09%), ce lundi matin vers 8 H 30 sur le Forex.

La devise unique est soutenue par des publications macroéconomiques favorables, les investisseurs retenant notamment que l’indice IFO, le baromètre des affaires allemand, s’inscrit à la hausse. Toutefois, les indices de confiance des directeurs d’achat sont en phase de retournement, signe que l’économie de la zone euro ralentit alors que l’épidémie de Covid rebondit.

Mercredi, les cambistes suivront, l’estimation de l’inflation du mois d’août et les chiffres du chômage de juillet dans la zone euro. Sans oublier, jeudi, la présentation du plan de relance français avec une semaine de retard.

Le dollar perd du terrain après l’assouplissement accru de la politique monétaire de la Banque centrale américaine qui accepte désormais la possibilité d’une inflation supérieure à 2%. Cette politique monétaire accommodante a pour effet de diminuer la rentabilité du billet vert et de le rendre moins attractif pour les investisseurs.

Jeudi, on gardera un œil sur la seconde estimation de l’évo­lution de la productivité au T2, ainsi que sur l’indice PMI Markit IHS des ­directeurs des achats du secteur manufacturier et non manufacturier (août dans les deux cas).

Même pas peur : dopée par le discours du gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE) évoquant à nouveau la possibilité de taux négatifs lors du symposium de Jackson Hole et l’état de l’économie insulaire, la livre a progressé. Les cambistes semblent moins turlupinés par l’absence d’avancées dans les négociations sur un accord post-Brexit entre l’UE et le Royaume-Uni.

Ce lundi matin, une livre vaut 1,12 euro.