Après avoir perdu 1,5% contre le billet vert en une semaine, l’euro démarre la semaine en cotant 1,1643 $ ce lundi matin vers 8 heures sur le Forex.

Le recul de la monnaie unique s’est enclenché après les déclarations de la BCE en faveur d’opérations de soutien à l’économie de la zone euro afin de faire baisser l’euro. La BCE a aussi souligné que le 4ème trimestre serait marqué par la récession, un début de déflation et la reprise de l’épidémie de Covid.

Mardi, les cambistes suivront la réunion des ministres des finances. Au programme, la crise sanitaire, l’euro numérique et l’union bancaire. Jeudi, la Commission européenne publiera ses prévisions économiques.

Cette situation profite au dollar qui à 24 heures de de l’élection présidentielle se ressaisi contre un panier de devises, béquillé par le spectaculaire rebond de la croissance américaine au troisième trimestre (+ 33,1% en rythme annualisé entre juillet et septembre).

Jeudi, la décision de politique monétaire de la Fed, puis la conférence de presse de Jerome Powell, retiendront l’attention du marché des changes.

La livre turque tente de se stabiliser après avoir établi un plus bas historique contre le dollar la semaine dernière. Avec le peso mexicain, la monnaie turque est la devise émergente qui a le plus reculé contre la plupart des grandes devises.

Selon UBS Global Wealth Management, c’est sur le yuan qu’il faut miser, car, pour l’instant la reprise de la croissance chinoise dépasse, celle des autres puissances économiques. Pour la banque suisse, un succès démocrate lors de la présidentielle américaine aurait un effet positif sur la devise chinoise. La devise chinoise a progressé de 1,8% contre l’euro en 7 jours.

Pour M&G, la livre sterling n’est plus une devise refuge, mais une monnaie qui dont la valeur varie au gré des annonces et polémiques liées au Brexit. La notation de crédit du Royaume-Uni vient d’être dégradée par par Moody’s.

 Ce lundi matin, une livre, vaut 1,1085 euro.