La devise unique qui recule de plus de 5% contre le billet vert depuis le début de l’année confirme son biais baissier. Ce lundi, elle cote 1,1594 dollars.

L’inflation et les risques qu’elle fait peser sur la croissance font le jeu des devises refuges, mais pas celui de l’euro, même si un rebond technique n’est pas exclu cette semaine.

Mardi, les cambistes suivront la publication de l’indice PMI Markit IHS des directeurs des achats du secteur non manufacturier (septembre) et l’évolution du prix de la production industrielle sur le marché intérieur (août). Bien  qu’un conseil des gouverneurs de la BCE soit attendu mercredi, aucune annonce de politique monétaire ne devrait suivre.

La Banque nationale suisse (BNS) est de nouveau à la manœuvre pour empêcher le CHF d’un renchérissement trop important. Depuis le printemps, les interventions de la BNS sur le marché des devises dépasse les 6 milliards de francs.

Le dollar qui a beaucoup profité des promesses d’un relèvement des taux en 2022, semble faire une pause. La semaine dernière, outre l’euro, le billet vert a progressé contre la plupart des grandes devises, mais aussi contre certaines monnaies asiatiques : il a notamment a gagné… 50% le kyat birman, pays affaibli par les effets de la pandémie de Covid-19 sur l’économie locale.

La livre sterling se tasse face à l’euro, alors que la pénurie de biens et d’essence menace la reprise insulaire qui, du propre aveu du gouverneur de la Banque d’Angleterre est « confrontée à des vents contraires ».

Après un mois de septembre négatif, les crypto-monnaies reprennent du poil de la bête malgré leur interdiction en Chine : le bitcoin a notamment regagné du terrain et s’échange autour de 47.600 dollars.