– Monetary Metals a prédit 75% des évolutions de cours depuis 2012.

– La Chine brûle ses réserves minières d’or.

– TDS conserve un biais négatif sur les prix.

Alors que la tension baisse sur le front ukrainien, on a observé des dégagements limités sur les métaux précieux. Ce mercredi matin vers 8 heures, l’once d’or se négocie à 1856 dollars et celle d’argent 23,45 dollars.

D’ici à la fin du mois, le métal jaune pourrait connaître un environnement moins favorable, car si la Réserve fédérale américaine augmente ses taux pour contrôler l’inflation et que les rendements obligataires américains continuent d’augmenter, l’or baissera estiment certains analystes. La banque canadienne TDS renouvelle notamment son biais baissier sur l’or.

Monetary Metals, une société d’investissement spécialisée dans les métaux précieux, ne partage pas ce point de vue. Réputée pour avoir prédit avec précision 75% du mouvement futur des prix de l’or et de l’argent sur 1 à 2 ans depuis 2012, la société américaine estime qu’il pourrait atteindre 2100 dollars/once d’ici la fin de 2022. Monetary Metals est encore plus optimiste quant aux prix de l’argent, dont les cours pourraient grimper à 40 dollars, soit environ le double du niveau actuel.

Parmi les principaux facteurs de hausse, Monetary Metals cite notamment les faillites en cascade d’entreprises « zombies » trop dépendantes de financement extérieur à taux 0, ce qui limitera les hausses de taux de la Fed.

Selon les données préliminaires publiées par l’US Geological Survey, la Chine, premier producteur d’or mondial en 2021, est confrontée à l’épuisement rapide de ses réserves.  Le ratio réserve/production indique qu’elle est dans la zone « rouge » pour ses futurs approvisionnements, d’où la recherche active d’accords miniers un peu partout dans le monde.

Ce mercredi matin, le lingot de 1kg vaut 52.513 euros avec une prime de – 1,10%.