La devise unique qui commence la semaine à 1,07 dollar profite de plusieurs signaux négatifs de l’économie américaine (ralentissement de la croissance de l’emploi, taux de chômage à 3,9%, etc.). Ils laissent augurer d’un statu quo monétaire de la Fed.

La devise unique est aujourd’hui à un niveau inédit depuis septembre dernier.

Le billet vert ne chute pas seulement contre l’euro, mais également contre la livre britannique. Le dollar index qui fixe la valeur du dollar américain par rapport à un panier de devises étrangères, perd près de 1%.

Le peso mexicain a notamment rebondi alors que les devises de la région se renforçaient par rapport au billet vert.

Le shekel israélien reprend un peu plus de 1,5%% à l’euro, le marché semble moins pessimiste quant à une escalade du conflit dans le nord du pays.

L’euro recule contre la livre après la décision de la Banque d’Angleterre de marquer une nouvelle pause dans son resserrement monétaire tout en indiquant qu’une baisse n’est pas encore à l’ordre du jour. Selon certains cambistes, celle-ci pourrait se produire dès le début 2024.

Le rouble russe s’est envolé vendredi, au plus haut depuis un trimestre grâce aux ventes de devises étrangères, à la flambée des taux d’intérêt et à l’ouverture d’un nouveau front au Proche-Orient dans lequel Washington pourrait s’impliquer plus avant.

La condamnation de l’ancien patron de FTX, notamment reconnu coupable de fraude à l’égard des investisseurs a peu perturbé le cours du bitcoin.

Ce lundi matin, la reine des cryptomonnaies vaut environ 34.800 dollars, loin du sommet de 36.000 dollars touché au lendemain de la dernière réunion de la Fed.