Vingt quatre heures après un sommet du G20 qui n’a pas débouché sur grand-chose de concret, l’euro, en repli, cote 1,3772 dollar.

Vendredi, la monnaie unique était montée jusqu’à 1,37 contre le billet vert du fait d’une spéculation sur une hausse de taux en zone euro. Depuis le début de l’année, la devise européenne progresse de + 2,13% contre la monnaie américaine et de + 1,34% durant les 7 derniers jours.

Très ferme, la chine a une nouvelle fois défendu l’indépendance de sa politique de change lors du G 20 alors que les Etats-Unis l’accuse de laisser filer le yuan pour doper ses exportations. Résultat, ce lundi matin vers 8 heures, la monnaie du peuple cote à 0,1523 contre le dollar américain, 12,667 contre le yen et 0,1114 contre l’euro.

L’euro dont le cours avait également progressé en fin de semaine dernière contre le yen (à 113,80 yens), cède du terrain face à la devise nippone à 113,70. En revanche, il progresse contre la livre britannique à 0,8425 et le Franc suisse (CHF) à 1,2946. De son coté la livre, recule contre le billet vert à 1,6235 mais progresse face au CHF à 1,5366.

Durant la semaine, l’euro pourrait se reprendre sur la base des spéculations relatives au relèvement des taux de la BCE destiné à lutter contre la menace inflationniste. Sur un an, la hausse des prix atteint + 2,4% en zone euro. S’il intervient, ce relèvement aurait pour conséquence de rendre les placements en euro plus rémunérateur qu’aux Etats-Unis où le taux directeur de la FED est proche de zéro depuis plus de deux ans. C’est le même type d’anticipation qui soutient la livre britannique ou l’inflation, soutenue par la reprise de l’économie insulaire, est en nette augmentation (+ 4% en janvier).

De son coté, le dollar peut compter sur la contagion démocratique dans le Maghreb pour le soutenir puisque les craintes qu’elle suscite sont favorables aux devises refuges.