La devise unique démarre la semaine sur une note ferme et cote 1,1929 $ ce lundi matin vers 8 H 30 sur le marché spot. Elle progresse de près de 14% contre le billet vert depuis le 1er janvier et de 0,96% sur une semaine.

Alors qu’il est au plus haut face à la livre depuis 8 ans, l’euro flirte avec le seuil symbolique de 1,20 dollar. La devise unique profite de statistiques économiques positives et de l’absence d’informations sur la politique monétaire de la FED et de la BCE à l’issue de la réunion de Jackson Hole. Selon Bank of America-Merrill Lynch, c’est la monnaie européenne qui affiche la meilleure performance parmi les pays du G10 depuis le début 2017.

En contrepartie d’un euro on a 130 yens, 0,92 GBP, 1,14 CHF, 1,48 CAD, 7,91 CNY et 70 RUB.

Le dollar est-il en train de devenir une monnaie soluble ? Sapé par les incertitudes pesant sur la capacité de D. Trump de mener à bien ses réformes économiques et fiscales, le billet vert ne joue pas son rôle de devise refuge alors que les tensions avec la Corée du Nord restent vives. Selon les cotations à terme du Chicago Mercantile Exchange, la tendance n’est pas prête de s’inverser puisque qu’un eurodollar à 1,30 est anticipé à horizon 2022.

En changeant 1 dollar, on a : 0,83 euro, 109 yens, 0,77 GBP, 0,95 CHF, 1,24 CAD, 6,63 CNY et 56 RUB.

Alors que certains bureaux de change espagnols pratiquent déjà un taux de change d’un euro pour une livre, la parité n’est pas encore de mise sur le marché des changes, mais on s’en approche. La devise britannique a perdu près de 25% contre l’euro depuis le 1er janvier. D’après Morgan Stanley, la parité devrait être atteinte début 2018.

La contrevaleur d’une livre est notamment de 1,08 euro, 1,28 dollar et de 1450 yens.