Tassée par la hausse du dollar, la valeur de l’once retombe à 1312 dollars (1087 euros) ce mardi 1ermai vers 9 heures sur le marché continu.

Cela ramène le gain acquis depuis le début de l’année 2018 à 0,60% en euros et à 1,2% en dollars.

L’argent est également sur un toboggan puisque le cours des 31,10g de métal gris est de 16,27 dollars (13,47 euros), soit près de 25 cents abandonnés en une semaine. Les cours reculent de 4,5% en euros et de 3,8% en dollars depuis le 1erjanvier.

La reprise du billet vert pèse sur le cours du métal jaune. Le comité monétaire de la FED se réunit cette semaine, alors que les derniers chiffres publiés lundi aux Etats-Unis font état d’une inflation à 2%. Le consensus de marché estime toutefois qu’il n’y aura pas de hausse des taux en mars, et que la Fed attendra le mois de juin pour agir.

Selon Capital Economics (CE), les fondamentaux de l’or sont positifs, mais les investisseurs doivent être patients : il faudra attendre 2019/2020 avant que l’once, stimulée par le ralentissement de la croissance américaine et les tensions internationales, franchisse le seuil des 1400 dollars. En 2018, CE mise sur un prix moyen de 1300 dollars après 1270 dollars en 2017.

Interviewé par l’agence Bloomberg ce 1ermai, le milliardaire égyptien Naguib Sawiris, président d’Orascom Télécom, se déclare convaincu que les marchés sont surévalués et que le prochain krach financier portera bientôt l’once à 1800 dollars. Selon le dernier classement Forbes, N. Sawiris est la quatrième plus grosse fortune d’Afrique du Nord avec un actif global estimé 6,7 milliards de dollars par le magazine américain.

Le lingot de 1kg vaut 34.950 euros à Paris et le Napoléon, dont le bonus est de 6%, se négocie à près de 215 euros.