Ce lundi matin, la devise unique progresse légèrement et s’inscrit à 1,1238 dollar vers 8 heures sur le marché continu. Elle recule de 0,7% sur une semaine et de 1,9% depuis le début de l’année.

La devise unique reste plombée par différents facteurs, dont des indicateurs économiques à la baisse, le faible niveau d’inflation en Allemagne et les atermoiements autour du Brexit. L’euro paie aussi les conséquences des déclarations de Mario Draghi, président de la BCE, qui n’écarte pas une période d’extension des taux bas.

La principale actualité de la semaine est liée à la publication des chiffres sur l’inflation européenne attendue ce lundi 1 er avril.

La contrepartie d’un euro est de 124 yens, 0,85 GBP, 1,16 CHF, 1,49 CAD, 7,53 CNY et 73 RUB.

Mêmes causes, même effets : malgré la révision à la baisse du PIB américain, le dollar profite de son statut de devise dans un contexte économique mondial incertain malgré la politique accommodante de la FED. Par ailleurs, la perspective d’un accord commercial avec la Chine, qui vient de prolonger la suspension des droits de douane sur certains véhicules américains, soutient le billet vert. L’inversion de la courbe des taux aux Etats-Unis, un indicateur avancé de récession, continue néanmoins à préoccuper les cambistes.

Cette semaine on suivra notamment le niveau de l’indice PMI non manufacturier américain (mercredi), puis le niveau du chômage en mars (vendredi).

Les députés britanniques devraient voter cette semaine pour la quatrième fois sur le plan de sortie de l’UE, après rejeté vendredi l’accord conclu entre T. May et Bruxelles pour la troisième fois vendredi dernier. Ce vote négatif a accrédité l’hypothèse d’un hard Brexit. Et, provoqué une baisse de la face au dollar et à l’euro (- 0,5% sur une semaine).

Ce lundi matin, la monnaie insulaire se reprend. Une livre permet d’obtenir 1,1622 euro.