– L’inflation ralentit aux Etats-Unis.

– Goldman Sachs encense l’or et enterre le Bitcoin.

– Or : Deutsche Bank veut à nouveau négocier des lingots.

A  quelques heures de la décision de politique monétaire de la Fed, l’once d’or cote 1810 dollars et celle d’argent 23,79 $ ce mercredi matin vers 9 heures.

La consensus de marché mise désormais sur une hausse des taux directeurs de la Fed limité à 0,50% après des chiffres traduisant l’assagissement de l’inflation américaine. En novembre, l’indice des prix à seulement augmenté de 0,1 %, un ralentissement notable par rapport à la hausse de 0,4% enregistrée le mois précédent.

Selon Goldman Sachs, l’or est un « diversificateur » de portefeuille plus utile que le Bitcoin à long terme, car le métal précieux dispose de véritables moteurs de demande, dont la couverture contre la dévaluation du dollar et l’inflation. D’une année sur l’autre, l’or au comptant est en hausse de 0,23 %, tandis que le bitcoin est en baisse de 63 % relève la banque américaine.

La Deutsche Bank veut à nouveau un siège au London Bullion Market Association afin de pouvoir relancer son activité de négociation sur l’or. Cette demande reflète « la croissance prudente de notre activité de métaux précieux ces dernières années » précise la Deutsche Bank. La banque allemande revient dans le secteur des métaux précieux 8 ans après son départ sous un nuage d’allégations de manipulation et de poursuites.

La Chine a confirmé avoir massivement stocké du métal jaune en novembre avec 32 t ajoutées à son stock. Les réserves de la Chine s’élèveraient désormais à 1980 t. Le mois dernier, le World Gold Council a déclaré que les banques centrales avaient acheté 400 tonnes d’or au troisième trimestre, dont une grande partie de manière anonyme.