Alors que la part de l’euro dans les réserves mondiales se tasse – 19,8 % au T1 2023, contre 20,4 % au T4 2022 – la devise unique cote 1,09 dollar ce lundi matin.

L’euro profite des anticipations de hausse de taux de la BCE ( la 9ème depuis le début de l’année) même si la léthargie de l’économie du vieux continent fait contre-poids.

La couronne suédoise a touché un nouveau plus bas historique face à la monnaie unique la semaine dernière. Depuis la fin 2021, elle a perdu près de 16% , malgré la politique de raffermissement monétaire de la banque centrale.

Le dollar recule après la publication d’un indice de prix confirmant le ralentissement de l’inflation aux Etats-Unis, situation qui, pour certains cambistes, pourrait dissuader la banque centrale américaine (Fed) de relever ses taux 2 fois d’ici à la fin de l’année.

Dans les jours qui viennent, le rapport sur l’emploi US attendu vendredi constituera l’événement majeur sur le marché monétaire, des chiffres solides étant de nature à fortifier le billet vert.

Le yen continue de s’affaiblir en raison de la politique accommodante de la Banque du Japon, mais Tokyo a prévenu qu’il passerait à l’offensive si sa devise chute trop bas. Sur 7 jours, l’euro progresse de 0,6% contre la devise nippone.

Déjà affecté par la baisse des prix du pétrole et du gaz, le rouble russe continue de reculer suite à la récente rébellion du groupe Wagner. Depuis le début de l’année, l’euro a progressé de plus de 20% contre le rouble.

Peut-être sous l’effet des rééquilibrages de portefeuille, la livre sterling s’est légèrement redressée en fin de semaine, mais elle recule de 0,30% sur 7 jours face à l’euro.  La devise insulaire est aussi soutenue par la hausse des rendements obligataires britanniques (4,44% à 2 ans) que les chiffres de l’inflation poussent à la hausse.

Le bitcoin se maintient autour de 30.000 dollars, malgré les réticences de la Fed américaine à autoriser le lancement d’ETF indexé sur la monnaie numérique.