– L’IPC américain en ligne de mire.

– Les pronostics de cours de Commerzbank.

– De l’or africain pour le Kremlin.

Le prix de l’or pourrait connaître une phase de volatilité d’ici à la fin de la semaine tant les publications en partance des Etats-Unis et susceptibles d’affecter les cours seront nombreuses.

Parmi elles on peut citer, la confiance du consommateur ce mercredi, le PIB définitif pour le troisième trimestre jeudi et, vendredi, le morceau de choix, à savoir l’inflation PCE.

Ce mercredi matin, l’or se maintient au-dessus de 2000 dollars. L’once de métal jaune cote 2043 dollars et celle d’argent vaut 24,12 dollars.

Pour les analystes de la Commerzbank, il est trop tôt pour penser à un assouplissement de la politique monétaire américaine. Le président de la Fed de New York, John Williams, a explicitement fait savoir qu’une une baisse des taux en mars 2024 est peu probable. Son collègue de la Fed de Chicago, Austan Goolsbee, a également chercher à tuer dans l’oeuf  toute spéculation sur une baisse des taux.

« Cependant, dans l’ensemble, ce n’est probablement qu’une question de temps avant que la Réserve fédérale américaine ne baisse ses taux d’intérêt. Nous ne voyons donc aucune raison pour une correction significative à la baisse du prix de l’or dans un avenir proche », indiquent les analystes de la banque allemande.

Grâce à l’or en Afrique, Wagner aurait rapporté plusieurs milliards de dollars à la Russie. Selon un récent rapport de The blood gold relayé par le Figaro, ce trafic aurait rapporté jusqu’à 2,5 milliards de dollars au Kremlin depuis février 2022.

Par l’intermédiaire du programme d’achat d’or national, la Banque de Tanzanie (BoT), devrait acheter environ 12t d’or sur la période 2023/2024 afin d’accroître ses réserves de change.