– L’IPC américain suivi de près.

– CPR Asset Management : un cap crucial reste à franchir.

– Les banques centrales toujours à l’achat.

Alors que l’or a fait face à sa première chute hebdomadaire en un mois, le cours de l’once s’inscrit à 2030 dollars ce lundi matin.

Le prix de l’once d’argent est de 23 dollars.

L’actualité de la semaine sera constituée  par le rapport sur l’IPC américain attendu le 11 janvier.

Le recul des cours est notamment provoqué par le rebond du dollar et des rendements américains après que plusieurs statistiques économiques plaident en faveur d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine, ce qui pourrait inciter la Fed à limiter ses baisses de taux.

Les conditions géopolitiques continuent néanmoins à soutenir le marché comme le démontre les achats des banques centrales qui ont continué à renforcer leurs stocks (+ 44 t) en novembre 2024.

Selon les données compilées par le Conseil Mondial de l’Or, c’est la Turquie qui a été le plus gros acheteur avec 25 t ajoutées à son stock, puis la Pologne (+ 19 t) et la Chine (12 t). Depuis le début de l’année, la banque centrale chinoise a augmenté ses réserves officielles de 216 tonnes,

Pour Arnaud du Plessis, stratège chez CPR Asset Management (groupe Amundi) cité par le magazine Capital, l’or pourrait inscrire de nouveaux records historiques en 2024 s’il parvient à franchir durablement le palier des 2065-2075 dollars /once.

Il souligne notamment que l’année 2023 a été celle de tous les records pour le cours du métal jaune libellé dans d’autres devises (à l’exception du CHF). Par exemple, en yen et en yuan, avec des hausses respectives de +21,66% et +16,40%. En euros, la hausse  a culminé à + 9,68%.

Le volume  d’or conservé par la Deutsche Borse pour les investisseurs a de nouveau diminué en 2023.  Le stock est passé de 231 à 198,7 tonnes d’une année sur l’autre, les investisseurs européens privilégiant de nouvelles opportunités de rendement à court terme du fait de la hausse des taux.